Commercialisé par le laboratoire danois Lundbeck, il est disponible en pharmacie depuis le 1er octobre 2014.
Ce traitement ne vise pas l’abstinence mais la réduction de consommation.
Les essais cliniques ont montré qu’il entraîne, avec peu d’effets secondaires, une diminution de la consommation d’alcool (nombre moyen de verres, nombre de jours de consommation excessive. Il est indiqué pour des adultes moyennement dépendants, qui n’ont pas de symptômes de sevrage. Le nalméfène pourrait s’avérer efficace pour combattre la perte de contrôle provoquée par un emballement dans la production d’endorphines par le cerveau, ce qui amène à boire jusqu’à l’ivresse.
Le médicament se prend à la demande, environ 1 heure avant de consommer. Son rôle n’est pas de dégoûter le buveur, il va simplement l’aider à garder le contrôle en diminuant le plaisir ressenti pendant la consommation. Si le malade n’a aucune motivation pour diminuer sa consommation, le résultat risque d’être très modeste.
Il est incompatible avec un sevrage aux opiacés et réduit l’efficacité des antalgiques opioïdes.
Ce médicament, dont l’action est qualifiée de modeste par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM), peut constituer une première étape pour les malades alcooliques dont la motivation actuelle est insuffisante pour envisager un arrêt total de la consommation
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